le centre


                                               L'ANNAM  ET  SON PASSE  PRESTIGIEUX

    Cette région cicattrise mal ses prpfondes blessures infligées lors des combats aux abords du 17° parallèle durant la guerre du Vietnam.La viste de ces lieux se présente comme un pélerinage à la mémoire des milliers d'hommes et de femmes sacrifiés sur l'autel de la folie guerrière.

HUE CITE IMPERIALE
Lovée dans un méandre de la rivière des parfums , qui déploie son cours au milieu de collines verdoyantes, Hué ancienne capitale impériale  demeure sans conteste le foyer intellectuel et culturel du pays . Elle est la muse des artistes , séduits par la poésie de ses paysages, le charme de ses palais,pagodes et tombeaux, la grâce et l'élégance des femmes qui portent volontiers l'ao dai et le chapeau conique. Ici est réunie toute l'âme vietnamienne dans un parfum de douceur et de sérénité.
   

LA CITADELLE
Construite en 1805, sous le règne de Gia Long, selon un plan inspiré  des fortifications de Vauban, la citadelle s'organise en espaces concentriques, renfermant la Cité impériale et la Cité pourpre interdite . Protégée par un canal   et une enceinte en briques longues de 10 km, elle couvrre une superficie de 520 Ha.
     

Au niveau du premier rempart se dresse la TOUR DU DRAPEAU , composée de trois étages pyramidaux de 17.5m de haut. En 1968 , le Vietcong y fit flotter son drapeau durant 25 jours , pour défier les forces ennemies
Les NEUF CANONS SACRES sont les défenseurs symboliques du palais et du royaume. Fondus en 1804, mesurant 5m ils n'ont jamais été utilisés.

LA CITE IMPERIALE
La construction de cette grande enceinte, comprenant la cité impériale et la cité pourpre interdite, dura de 1802 à 1833. On y réalisa  un
ravissant paysage de jardins, de terrasses, de palais et de pavillons, bordés d'une muraille précédée d'une douve.

     
                            Porte du Sud  ( Cua Ngo Mon )                                                                     Palais de l 'Harmonie suprême

La cité est percée de 4 portes fortifiées, la plus belle, Ngo Mon, était réservée à l'empereur et ouverte uniquement pour les grandes cérémonies. Les portes latérales étaient réservées aux mandarins, civils et militaires . Cette entrée est surmontée d'un belvédère
le Ngu Phung ( belvédère des 5 phénix) , en bois de teck laqué et couvert de tuiles en porcelaine emaillée jaune (couleur du roi ) et
 verte (couleur des mandarins) . L'empereur y apparaissait  lors des grandes cérémonies , c'est là que Bao Dai abdiqua en 1945.

  Chaque parcelle avait une fonction  spécifique:   résidentielle-cérémonielle,  ou spirituelle .Malheureusement  profondément meurtrie par la guerre , il ne reste que 80 des 300 édifices
 de la cité.
 La cité impériale et ses allées ombragées, ses jardins improvisés au détour d'un palais  en ruine, ses canaux piquetés d'îlots  abandonnés à la végétation ; on a un peu  de mal à imaginer  le faste d'antan de  ces lieux .
 
Le palais de l'Harmonie Suprême l'un des plus remarquables où l'empereur avait coutume de trôner
pour présider les cérémonies, est ébloiussant de couleurs et de richesses, murs et colonnes en bois de teck laqué rouge et or, sont gravés de poèmes en caractères chinois  chantant la beauté du pays .

  
       statue d'un Dharmapala                                                Trophée  Royal                                                  statue d'un Dharmapala

     On entre dans ce dédale  architectural en franchissant une succession de cours, de passerelles enjambant des étangs de lotus
   et des terrasses, et au détour d'un jardin les vestiges des temples le Phung Tien , puis le temple Hung ou la grande  porte dorée
    ( Dai Cung Mon ) .
 
   

Devant le pavillon de la  Splendeur trônent  neuf urnes dynastiques , en bronze pesant chacune 2T. Elles correspondent à un  autel du temple dynastique et symbolisent l'une des qualités du roi qu'elles représentent .Chaque urne est décorée de 17 dessins évoquant les beautés du   Vietnam, tels que les fleurs, arbres, fleuves, montagnes ou animaux .Ce sont de véritables chefs-d'oeuvre qui témoignent
 de la maitrise atteinte par les artisans de Hué dans l'art de la fonderie .
  

LA PAGODE  THIEN MU  ( Pagode de la Dame céleste)
Juchée sur une colline qui domine la rivière des Parfums, cette tour octogonale de 21 m et 7 étages fut construite en 1601 .Le nom de
"vieille dame céleste" viendrait d'une immortelle qui serait apparue à un ancêtre de Nguyen et lui aurait demandé de bâtir une pagode sur cette colline . Chacun des sept étages représente une réincarnation du Bouddha. Quatre petites tours hexagonales s'élèvent à proximité,
 l'une abrite une cloche fondue en 1710 ,  haute de 2.5 m et pesant 2T dont le son s'entend  à 15 km;  une autre abrite une énorme tortue
surmontée d'une immense stèle qui raconte le développement du bouddhisme à Hué .La pagode Thien Mu est un des monuments les plus
connus du Vietnam et le plus représentatif de Hué .

       

LE TOMBEAU DE TU DUC

Soucieux de l'éternité de leur vie dans l'au-delà, les empereurs
prêtèrent beaucoup d'attention à l'édification de leurs mausolées,
qu'ils conçurent  comme de véritables palais .
Ces tombeaux véritables joyaux d'architecture sertis d'une  nature
triomphante, témoignages de la splendeur passée de la dynastie
Nguyen , et du savoir-faire  des arisans de l'époque.
Si chacun des mausolées élevés par les empereurs possède un caractère propre , ils sont tous la réplique schématisée de la citadelle et répondent  à une disposition précise, inspirée des chinois et répondant aux critères de la géomancie.. Ils s'inscrivaient  dans un vaste jardin paysager agrémenté de lacs et de canaux et possèdent
un mur d'enceinte au de-là duquel  s'étire une vaste esplanade pavée , la cour des salutations , où sont alignés les statues des mandarins civils et militaires.
En haut de ces marches se dresse une tour qui abrite une immense stèle en marbre , sur laquelle est gravée un discours vantant les mérites du roi défunt. Puis on accède au temple , dédié au monarque ,à ses reines et concubines , et enfin apparait le tombeau , lui même
entouré d'un petit mur .

 
Tu Duc était passioné de poésie et conçut ce mausolée comme  un
véritable paec d'agrément pour sa vie éternelle .
Entouré d'une enceinte de 2km  ,il s'inscrit dans un cadre particulièrement agréable et comporte une cinquantaine d'édifices répartis sur 12 ha .Le long du lac Luu Khiem ,le pavillon Xung Khiem qui s'élève sur les berges offre un cadre agréable pour profiter de la beauté des lieux. La volée de marche mène au porche Khiem Cung qui ouvre sur le temple dédié au culte de
Tu Duc 
.


  Par la route Mandarine , qui s'élève en lacets jusqu' à 496 m pour atteindre le COL DES NUAGES , qui doit son nom au fait qu'il est très  
    souvent perdu dans la brume, véritable frontière géographique entre le Nord et le Sud . Ce jour là , Ra nous illuminait la côte , baignée
    par les eaux turquoises de la mer de Chine et ses kilomètres de plages immaculées . Avant de plonger sur Danang, une rapide visite aux
    vestiges d'un ancien fort de l'époque française et point stratégique durant la guerre .

 

   HOI  AN , UNE  CITE  ENCHANTERESSE
 Bercée par les eaux tranquilles de la rivière Thu Bon, HOI AN semble endormie, sous l'effet d'un enchantement qui aurait suspendu le
  temps .Avec  ses maisons colorées aux facades décrépies et patinées et fleuries, elle possède un charme suranné que rien ne semble
  vouloir troubler .
Pourtant , partout en ville , de petits artisans
oeuvrent dans leur boutique , perpétuant la tradition artisanale hoainnaise. Les rues se
parent de lanternes, de peintures ou de soiries aux couleurs chatoyantes, résonnent des coups de burin ou du ronronnement des machines à coudre

 Si,  HOI AN  est aujourd'hui une bourgade paisible , l'ancienne FAIFO fut pendant deux siècles, un maillon de la chaîne des Comptoirs du SE asiatique et le plus grand port commercial du pays, avec une grande influence sino japonaise . On y écoulait de la soie , du thé, des épices,  de la porcelaine et de la laque . A la fin du 18° siècle, la guerre puis la révolte des Tay Son et enfin l'ensablement de la rivière , sonna le glas du transport maritime. Petit joyau d'architecture classé au patrimoine de l'UNESCO , Hoi An présente un caractère unique .
La coexistence des communautés chinoise, japonaise et occidentale est à l'origine d'un échange culturel fertile dans les différents styles
architecturaux, que l'on peut découvrir avec les vieilles maisons chinoises  ou le pont couvert japonais .

      
 
La maison PHUNG HUNG construite en 1780 est classée monument historique. Elle mêle divers styles architecturaux, aucun élément en
  fer n'intervient dans la charpente en chêne, de style VN elle est soutenue par 80 piliers et n'est ajustée qu'avec des clefs ou des
  chevilles  en bois .L'eau de pluie du toit à quatre pentes est collectée et stockée dans un bassin betonné sous la maison. A l'étage un
  balcon de style chinois à toit voûté , avec vue sur le pont , est orné de jolies paires de carpes, symbole de prospérité pour les vietnamiens
chance pour les chinois et pouvoir pour les japonais . Des balustrades chinoises, et des portes pivotantes avec des volets qui s'abaissent verticalement , des antiquités et des meubles vietnamiens incrustés.

                                      

    
Ce sont les japonais  qui , en 1593, entreprirent la construction de ce pont couvert , laquelle dura 3 ans, de l'année du singe à celle du chien ,
 d'où la présence  de part et d'autre du pont de statues de ces animaux totems. Un mandarin chinois lui donna le nom de Lai Vien Kieu  ,
 "le pont construit par les hommes venus de loin" ; puis les chinois construisirent une pagode consacrée à Bac De Tran Vu , un mandarin
 très respecté, laquelle  fut utilisée un certain temps comme palais de justice .
     

  LA PAGODE CHINOISE PHUC KIEN
 Edifiée en 1697, elle est consacrée à la déesse de la mer , thien Hau Thanh Mau .Après avoir passé un superbe porche de briques roses,
 qui s'ouvre sur une terrasse arborée et fleurie. Des fresques en relief de la deésse de la mer ou des combats entre Ming et Manchous ,
 l'autel est gardé par des êtres étranges.
 

 

En poursuivant sur la route des Chams de Hoi An à Nah Trang ,l'étroite plaine côtière est jalonnée de tours que les Chams érigèrent ,
 silouhettes imposantes dressées au sommet d'une butte dominant les rizières, vestiges de leur grandeur et richesse de leur art.
 La côte est merveilleuse sous un soleil de plomb , et les plages d'un sable blanc immaculé , très attreyantes , le bain , la plongée
 sous marine et la promenade le long de la plage de Nah Trang  furent très réconfortantes .
 
      
 


Face à la mer de Chine méridionale ,  promade  mélancolique et saines lectures,  le long de cette plage infinie au pied de notre hôtel .
   

                                                                                                                                                            retour à la page vietnam