edito
LE SITE DE L'AMIRAL , L' EDITO
Vous
avez certainement entendu parler du MUSEE DU PRESIDENT JACQUES
CHIRAC à SARRAN (Corrèze)
Le musée se fonde sur la collection des
cadeaux que J. Chirac a reçus dans l'exercice de ses fonctions
présidentielles .
La collection permanente présente une
sélection de
150 cadeaux répartis par zones géopolitiques , ainsi
qu'une réseve de 5000 cadeaux divers
du sublime (parure diamants offert par des émirs )
mais
aussi des broques (ballon foot de la coupe du monde ) ,
mais l'ensemble est sublime et très
interressant à
visiter .
Nous connaissons tous l'intéret que porte
notre Président pour l'art du Sumo , et je voudrai vous
présenter quelques extraits
de cette exposition , laquelle se termine en mars
2007.
LE SUMO , UNE ORIGINE SACREE
Les combats de sumo sont apparus il y a plus de 1500 ans
à la cour impériale , dans le cadre des rituels shintoïstes , ils
étaient dédiés aux dieux afin de s'assurer de leur bienveillance .
Le shintoïsme est la religion originelle du Japon. Conjuguant
aninisme ,polythéisme et chamanisme , elle invite ses adeptes à
mener une vie simple, en harmonie avec la nature . Le sumo est un
des rituels shintoïtes les plus connus .
Le Sumo est donc un sport ancestral et élitiste à l'origine , il était pratiqué par la
classe guerrière des samouraïs. A partir de 1603 ,
date de l'unification du Japon , le sumo s'est progressivement
démocratisé en devenant
le divertissement favori de la nouvelle classe émergente
bourgoise , qui n'hésita pas à former et
rémunérer ses propres lutteurs . Aujourd'hui
encore , les sumotoris sont des athlètes professionnels ,
suivis dans leur carrière par de grandes enseignes
commerciales .
DES DIEUX VIVANTS
Le YOKOZUNA est un lutteur de sumo qui a atteint le plus haut niveau de la hièrarchie. A ce titre
il est vénéré comme un dieu vivant au
Japon . Les Yokozunas sont choisis , depuis le XVII siècle
,
pour leur bravoure , leut talent de compétiteur mais aussi leur sens de l'honneur , y compris en dehors
du combat . En 2006 ils étaient 68 Yokozunas .
Devenir sumotori , c'est accepter , pendant une quinzaine d'années que dure la carrière sportive ,
de discipliner son mental afin de se forger un corps aux mensurations bien élignées de la morphologie
japonaise classique.
Le caracère endurci requis s'accompagne aussi de
critères physiques de sélection : mesurer plus de 1.73m
peser plus de 75 kg et avoir entre 20 et 25 ans . Un lutteur pourra peser entre 100 et 220 kg
La journée quotidienne du sportif est longue et
éprouvante , l'entraînement commence à jeun
à 5H du matin
pour se terminer à 11H . Puis des exercices de souplesse
et de force et enfin, afin de discipliner leur esprit
les sumotoris s'adonnent à la calligraphie , un art qui enseigne la patience et le calme .
Le corps fait l'objet de nombeux soins (bains , coiffures) ,
l'alimentation est aussi spécifique. Un sumotori consomme entre
8.000 et 10.000
calories par jour soit environ 5 fois plus que l'apport journalier moyen pour un homme.
L'aire de combat (dohyo) mesure 4.55 m de diamètre et est recouverte d'argile
compactée et entourée de tresse de paille de riz
Chaque tounoi de sumo ( basho) dure 15 jours avec 7 à 15 combats pour chaque
lutteur . Il y a 6 tournois officiels par an .
Avant le combat , le lutteur exécute des exercices d'assouplissement ainsi que des
rituels de purification ( jet poignée de sel) afin d'éloigner les mauvais esprits .
Enfin face à face , les lutteurs engagent le combat ,
en s'accroupissant et en tendant les bras sur les côtés
(position du chiri) . En utilisant les prises autorisées
les sumotoris s'empoignent avec un objectif :
pousser l'adversaire en dehors du dohyo .
L'arbitre principal ( gyoji) encourage les lutteurs
pendant le combat , annonce le vainqueur et
réajuste la ceinture (mawashi) du sumotori .
Remise des prix au vainqueur
Le Musée est
situé dans un cadre naturel merveilleux , et l'utilisation du
granit , ardoise et bois privilégie son intégration
dans
son environnement naturel, au milieu d'un parc offrant en
plus un lieu de détente et de promenade. En outre un
restarant de très bon
niveau vous accueillera après avoir parcouru les
routes corréziennes sous le décor de fond du puys
de Sancy.
Une visite que je vous recommande . ( Mars 2007)
retour à la page sommaire