Pékin

                     PEKIN MAJESTUEUSE CAPITALE DE L'EMPIRE DU  MILIEU

La richesse artistique et historique de Pékin  (Beijin) est immense. Capitale des dernières dynasties chinoises , elle réprésente à la fois la puissance du passé et celle du présent , illustrée par la cité interdite ou le mausolée de Mao. Je vous propose de découvrir cette cité de 9 millions d'âmes.
Le centre original de la ville est la CITE INTERDITE. La structure de la ville est conçue selon un axe nord-sud sur lequel on trouve le TEMPLE du CIEL , la place TIAN ANMEN, la CITE INTERDITE , la COLINE DU CHARBON  avec à ses pieds les tours des TAMBOURS et des CLOCHES, ce schéma correspond à la ville impériale . faisons ensemble le tour opérator de ces principaux sites

TIAN' ANMEN   Place de la Paix Céleste

C'est la plus grande place du monde ( 40 ha) , elle peut rassembler plus de1 million de personnes , c'est le haut lieu de l'expression des masses et des manifestations. Elle est dominée par un immense portrait de Mao avec le  slogan:    
                                                             "Longue vie à la République Populaire de Chine
"

                 
                          La Porte de TIAN'ANMEN ,fut construite en 1417 comme entrée du palais impérial des Ming,
                          c'est de cette tribune que Mao proclame la République Populaire de Chine le 1e Octobre 1949 ;
                      Elle est le symbole de la Chine nouvelle , c'est un lieu de pélerinage des chinois lors la fête nationale
.
       

Au milieu de cette immense place trône le mausolée de Mao Zedong, dont le corps embaumé du dictateur  repose dans
 un cercueil de cristal . De chaque côté  de la place  (à gauche) l'Assemblée du Peuple , construite en 1959 ,
 cette
 imposante sructure de 171.800 M2 comporte 3 parties de bureaux et de salles et un auditorium de  
10.000  places ainsi
 qu' une salle de banquet pouvant recevoir 5.000 convives , (à droite) le  musée d'histoire et de
 la Révolution ,
 le plus  grand  musée de Chine , lieu hautement symbolique  comprenant le musée de l'histoire
 de la Chine jusqu'en 1919
et   le musée de la   Révolution de 1919 à 1949 .
Rappelons que c'est sur cette place le 22 avril 1989 que 200.00 étudiants  protestent en faveur de la démocratie , defient le
pouvoir et réclament des réformes politiques dans le pays. Pris au dépourvu le pouvoir ordonne aux forces de sécurité de
 tirer sur la foule, appuyée par des chars, on se souvient de l'extraodinaire courage de cet étudiant défiant de son corps
 toute  une colone de chars. 
Image symbolique du désespoir  de cette jeunesse qui  paiera  un très lourd tribut  pour son audace ( 1400 morts  ,
10.000 blessés,et des dizaines de milliers de personnes arrêtées . De nos jours encore , cette tragédie est effacée de
 tous les registres officiels , et c'est vraiment dommage qu'un si grand et beau pays ne sache pas exprimer sa puissance
 autrement que par la contrainte . Je pense que c'est une preuve de faiblesse de la part des dirigeants , lesquels ont
 énormément  peur de ne pouvoir maitriser l'extrème puissance  et pouvoir des masses populaires . Il aurait pourtant
tout à y gagner à  condition  bien sûr ,  d'accepter  et d'appliquer une règle fondamentale  :
                                             celle des droits de l'homme et la liberté à chacun de s'exprimer     

       
J'ai "monté" la garde avec les soldats devant le monument aux Héros du Peuple , et suivi le décompte de la date d'ouverture
 (jours/heures.minutes.secondes) des prochains  jeux olympiques de 2008 , lesquels ouvriront à 20 h précises . Il est à noter que
 les soldats restent des heures dans une immobilité totale et ne sont relevés que deux fois dans la journée .

LA CITE INTERDITE  , COEUR DE L'EMPIRE

Durant 5 siècles , le Palais de Pékin fut la résidence officielle des empereurs ,et le centre de leur pouvoir. Le lieu a toujours
fasciné par sa taille , son aspect secret et pour les privilègies qui y avaient accès , par la magnifiscence de ses bâtiments et
le luxe des appartements  .

    En 1420 ,lorsque l'empereur Yongle tranféra la capitale de Nankin
    à Pékin , il fit édifier la cité interdite sur le site du palais des
     empereurs Yuan , mobilisant ainsi plus de 200.000 hommes
     pendant 14 années.

     L'ensemble est protégé par de larges douves de 52 m et de remparts
     hauts de 10m, pour un ensemble rectangulaire de 960 x 750 m
     La Cité était le coeur d'une vaste agglomération  (de 72 Ha) ,
     partagée en enceintes successives par des remparts monumentaux,
     temples et parcs impériaux  l'isolaient du reste du monde .
    Le nom chinois de Zijin Cheng signifie " cité pourpre interdite"
     pourpre ne désignant pas une couleur , mais l'étoile polaire qui , au
     centre du monde celeste , représente l'empereur .
     De nombreux éléments font de lui le centre cosmologique du monde  avec la présence d'éléments symboliques et
    décoratifs comme le lion et la lionne qui gardent les portes , ou la tortue et la grue signes de longévité  .
   

 
     
    
Le palais est divisé en trois parties : La cour extérieure dévolue à la vie cérémonielle ( waichao)  ,  puis  la cour intérieure
  ( neichao) réservée  à la demeure du souverain et de sa famille, puis enfin à l'arrière  le jardin impérial (Yuhuayuan) .


       A partir de la place Tian'anmen, c'est une suite de portes
      monumentales 
et de cours, orientées nord-sud  selon la
      tradition chinoise et placées selon un rythme recherché ,
     conduit au pavillon de l'Harmonie suprême (Taihedian) ,
      bâtiment le plus somptueux et le plus vaste de la Cité,
     où se tenaient  les audiences ;
     Dans cette vaste cour on pouvait rassembler plus de  
     90.000 personnes  

   
                                                                                          
                                                                                                      
   Deux autres édifices, construits sur le même                soubassement de marbre à trois gradins complètent
 cet ensemble, le palais de l'Harmonie du milieu
(Zhonghe dian) où l'empereur recevait ses ministres ,
 et le palais de l'Harmonie préservée (Baohe dian)
 où il supervisait les épreuves des examens que
 devaient passer les serviteurs de l'Etat .
  Trois allées soulignent l'axe N-S du palais, le chemin central n'était emprunté que par l'empereur en palanquin . les escaliers sur ce parcours solennel , sont remplacés
 par des pans inclinés en marbre blanc, sculptés de
 dragons aux corps reptiliens volant dans les nuages , symboles de l'empereur par excellence . Les autres
 ponts et escaliers étaient  réservés aux autres
 personalités et affectés selon leur rang hierarchique .                                                                               
        

         
Le Taihedian, pavillon de l'Harmonie suprême faisait office de salle du trône lors des audiences des ambassades .
Les honneurs avec lesquels elles étaient accueillies et le protocole des cérémonies variaient suivant les hôtes et
 les circonstances . Le trône impérial est placé au centre  sur une estrade surmontée d'un caisson  hémisphérique sculpté
d'un dragon lové et tenant une perle. L'estrade est précédée de sept marches et entourée de six colonnes sur lesquelles
 s'enroulent des dragons .  
La porte de la Pureté céleste conduit aux quartiers
résidentiels et privés comprenant trois palais principaux  .
 Le palais de la Pureté céleste (qianqin gong) avec les appartements du souverain ,
Le palais de la Puissante fertilité (jiaotai dian) avec
 la salle du trône de l'impératrice et
Le palais de la Tranquilité terrestre (kunning gong)
avec la chambre du couple impérial
.Seuls les eunuques , les servantes et les membres de la
 famille impériale y avaient accés .
La cité comportait par ailleurs tous les services nécessaires
 à la vie d'une importante communauté d'environ
9.000 personnes.
La vie entière de la Cité interdite s'organisait autour de la personne de l'empereur ,  qui se levait tôt vers 3H du matin ,après les rituels religieux  il s'occupait de la marche de l'empire toute la matinée, avec un repas vers 6H et un second vers 12 H. L'après midi était consacré aux audiences, lecture ou calligraphie , puis un souper vers 16 H . 

                                         L'empereur jouit surtout d'un pouvoir symbolique considérable , conféré par son titre de fils du ciel . A cet effet , selon une légende , les 800 pavillons de la Cité comporteraient 9.999 pièces ,comme résidence de l'empereur en temps que fils du ciel ,
 une de moins que le palais céleste qui , de façon parfaite  en compte 10.000 et réservé au Dieu du ciel .

   HISTOIRE DE  SOIE   

L'histoire de la Soie débute en Chine au XVII siècle av J.C et s'est poursuivi pendant  trois millénaires d'exclusivité durant
 lesquels la Chine commerce ce précieux tissus sans jamais en transmettre le secret  , aujourd'hui dévoilé par des espions
 ou des moines .

   Après décoconnage , les cocons sont étouffés dans des étuves
   à 70-80°C puis trempés dans l'eau bouillante pour que le grès
   se ramollisse . Pour trouver l'extrémité de chaque fil , on
   remue constamment le cocon avec une paille de riz , qui sert
   à accrocher les premiers fils c'est le dévidage ; en réalité les
   fils sont si fins que l'on en  prend une dizaine collés par le grès
   puis enroulés sur des dévidoirs (1Kg soie grège = 10 kg de cocons)
   Pour que le fil acquiert une résistance , il va subir  différentes
   opérations ;  dont le moulinage c'est la torsion de plusieurs fils
   pour lui donner la texture désirée , le décreusage les fils sont
   lavés dans l'eau bouillante savonneuse pour les débarrasser de
   leur grès , la teinture , et enfin le tissage sous la forme de flotte
   enroulée sur un ourdissoir ( tambour)
   La fabrication des couettes de soie chinoises est réalisée à partir
   d'un double cocon  que l'on ouvre et que l'on va étirer aux quatre
coins sur la surface à couvrir étonnament grande environ 2x2 m . La couette est obtenue par la superposition de différentes
couches de pure soie grège , d'une légéreté extraodinaire et d'une protection thermique fabuleuse .
Après la technique , pour le plaisir des yeux un magnifique défilé de mode , qui m'a valu une gentille remarque de ma guide Li
que je photographiais toujours la même fille ....????? ( jalousie ..??)
                  

   LE PALAIS DE L'HARMONIE , TEMPLE DES LAMAS

   Construit en 1694 par l'Empereur manchou Kangxi , cet édifice fut transformé en temple bouddhique en 1744  par Qianlong.
   lequel diffusa largement le bouddhisme tibétain en Chine ., actuellement une dizaine de religieux résidentdans le temple .
                    
         
   La plupart des constructions et objets datent de l'Empereur Qianlong (1736-1796). On peut noter les plaques qui indiquent le
   nom des bâtiments sont gravées en quatre langues (mandchou,tibétain,chinois et mongol ) tout comme les inscriptions  sur la
   stèle de la cour centrale pour immortaliser les pensées de Qianlong sur le bouddhisme .
       
   Comme beaucoup de bâtiments  
, ci dessus la pagode de la longévité  incrustée de symboles bouddhiques de longue vie , deux
   gardiens dragons protègent la divinité des mauvais esprits . Dans le même style l'entrée de ce temple est encadrée par deux
   splendides dragons , un mâle protégeant la terre sous sa patte droite et une femelle protégeant la famille ( ses petits )
   
               
   En chine une multitude de dieux et de déesses règnent sur le domaine du
   sacré; et de nombreux adeptes viennent priés dans ce temple. On distingue:
   Le Bouddha historique (Sakyamuni)  d'après la tradition  durant l'ère
   cosmique  (la notre) mille bouddhas doivent se manifester .
   Le Bouddha du futur (Maitreya) personnage souriant aux formes
   plantureuses ,qui se manifesrera un jour sur terre
   Les bodhisattvas , ceux qui ont atteint le degré d'éveil précédant  celui
   d'un bouddha, mais qui ont fait voeux de sauver les humains .
   Les protecteurs de la loi bouddhique ,ils font obstacle à tout ce qui
   pourrait nuire à l'activité des bouddhas et des bodhisattvas;
   Les arhats ce sont des êtres qui, en suivant l'enseignement du bouddha ,
   sont parvenus à sortir du cycles des existences, et représentés en groupe.
   Les grands maîtres , la fondation de nombreux temples a pour origine
la vénération d'un maîttre dont les reliques sont conservées dans le bâtiment
  
Le temple comporte 4 bâtiments principaux  en enfilade dans le palais  et toujours selon l'axe nord-sur :
La salle des Quatre Rois célestes , chargés de protéger le bouddhisme dans les quatre directions  où se trouve la statue en 
 bois doré de Maitreya (26m de haut 8m de diamètre) , la forme chinoise du Bouddha du futur au dessus de laquelle on peut lire :
                                         "  si le coeur est lumineux , l'extraordinaire se manifestera    "
La salle centrale (Yonghe gong)  laquelle renferme les statues des bouddhas du passé , du présent et du futur, accompagnées
 des 18 arhats .
La salle de l'Eternelle Protection  où les fidèles peuvent vénérer le Bouddha de la longévité
La salle de la Roue de la Loi (falun dian)  où ont lieu les cérémonies, est une représentation de Djé Tsongkhapa fondateur
 de l'école tibétaine  du Géluk-pa modèle de vertu appelé école des bonnets jaunes par les chinois  (1357-1419)

PEKIN  LA RUE

Ce qui m'a impressionné en me promenant dans les rues de Pékin est son apparence propre , pas de détritus, ni papiers et
autres qui trainent à terre , une décoration florale en pots très importante , très colorée  à chaque coin de rue, et de jour
comme de nuit une affluence permanente , etun  autre point,  tout le monde est habillé à l'occidentale , et l'on retrouve
les mêmes boutiques qu'en France, avec beaucoup de couleurs , des ballons  pour attirer les clients
        
naturellement il y avait une enseigne qui attirait plus particulièrement mon attention , en  haut de l'affiche  comme dirait  Charles
Aznavour , d'ailleurs en Chine Nestlé est plus connue pour son eau minérale  que pour ses glaces .Je vous traduis le nom de
Nestlé en chinois qui veut dire " la maison aux oiseaux "  c'est joli , non ..??
      
Les longues et larges avenuues de la capitale , bien souvent sans dévinellation, accueillent un flot ininterrompu de cyclistes.
Ces derniers font la course sur les pistes cyclables ou jouent du guidon au carrefour, ils se déplacent comme une véritable
fourmillière.; Mais c'est le meilleur moyen de circuler , car utiliser une voiture relève du gymkana et de l'inconscience et voir
des bolides traverser les carrefours fond la caisse , les piétons s'écartant au dernier moment comme une volée de moineaux ,
c'est assez impressionnant  .De jour comme de nuit il y a toujours autant de monde , même à minuit comme sur ces photos .
       

L' OPERA  DE PEKIN


L'Opéra de Pékin est connu sous le nom d'opéra oriental  étant la quintescense de la culture chinoise . Avec ses 200 ans
d'histoire ,l'opéra de Pékin est un mélange de comédies , de chants , de musiques et d'arts martiaux . Toute une symbolique
à décrypter à travers les sons , gestes , parures et maquillages.
     
Par leur outrance , les costumes et le maquillage permettent de symboliser les personnages et d'identifier immédiatement leur
 statut social, leur fonction et leur caractère et de comprendre  les histoires qui reprennent des épisodes connus des épopées
de l'ancien temps  , des romans  ou des pièces de théatre .
                                                      
       

   LA TOUR DU TAMBOUR   et  LE TEMPLE DE LA GRANDE  CLOCHE

    Dans l'axe  Nord Sud de la Cité Interdite et au pied de la colline au charbon , deux temples aux significations bien spécifiques
    La Tour du Tambour , construite en 1747 , abrite 24 tambours géants , dont certains aux dimensions impressionnantes ,
    avec     toute une gamme de sonorités  , lesquelles annonçaient la fermeture des portes de la ville et le passage du guêt.
   
      
             

   Le Temple de la Grande Cloche abrite la plus grosse cloche de Chine d'une hauteur de 6.75 m (=de 2 étages) d'un
   diamètre  de 3.30 m elle pèse 46.5 Tonnes .Le son peut atteindre 120 décibels et être entendu à plus de 50 km. C'est
   l'emperur Yongle qui l'a faite couler il y a plus de 600 ans , 17 textes bouddhiques  soit 223.000 caractères la recouvrent
   entièrement . Compte tenu de son poids , elle fut transportée de la fonderie au temple  sur une luge glissant dans une
    tranchée gelée construite à cet effet , durant l'hiver  1733 . (Pour y accéder les marches sont terriblement hautes )
                 

   LE TEMPLE  DU  CIEL  ( Tiantan)

   Exemple éblouissant de l'architecture de la dynastie des Ming, ce temple dédié au Ciel est situé au coeur d'un immense parc
   de 270 hectares.Véritable illustration de la cosmologie chinoise et emblème de la ville , dont il est le joyaux , il était destiné
  à offrir aux empereurs e Chine , considérés comme les fils du Ciel , une passerelle vers le monde céleste .  
   
  Les différents batiments et enceintes composent une alternance de cercles ( symbolisant la terre ) et de carrés (symbolisant la
  terre) et toujours  implantés selon un axe Nord-Sud. Une affluance record des touristes dès 8H  du matin .????
      Une fleur parmi les fleurs        ,

 j'ai eu la chance de bénéficier  des services d'une très jolie guide  Mlle LI   dite Laurence ,  qui m'a fait découvrir et commenter
   toutes les merveilles de la ville  de Pékin et la région Nord de la Chine . Dommage qu'elle ne réponde plus à mes mails.
  Le temple du Ciel est d'un ésotérisme constructif extrèmement poussé : couleurs , formes,géométrie, sons, différentes hauteurs
  des édifices, lincarnation de l'architecture Ming à son degré de perfection .

  
               
    La partie la plus spectaculaire du temple du ciel est la
    Salle de la Prière pour des bonnes moissons (Qinian dian)
    Elle fut construite en 1420 par l'empereur Yongle , et selon
    les géomanciens de l'empereur , au point exact de la
    rencontre  du Ciel et de la Terre .
   
    Au début du printemps , l'empereur  vient prier , sollicitant
     l'abondances des récoltes , et faire procéder à des rites
     sacrificiels .

   



  

   
   
   
   
   
   Reconstruite en 1545 sous le règne de Jianjing ,
   la salle des Prières pour de bonnes moissons , fut dotée de trois toits superposés ,
   ( unique en Chine)  recouverts de tuiles étincelantes  bleues , jaunes et vertes  , couleurs
   symbolisant dans l'ordre le Ciel , la Terre  et le monde des mortels . C'est l'empereur
   Qianlong  qui fit remplacer ces tuiles  par la toiture bleue  que l'on voit actuellement .
   
    Par sa forme arrondie , le magnifiqe toit conique  symbolise l'étendue du monde céleste .
    La voute est haute de plus de 36 m . Les couronnes balcon qui ceinturent le bâtiment
     sont en marbre blanc.             


       
Haute de plus de 36 m et 30 m de largeur , la salle de la prière pour les bonnes moiussons , a été entièrement assemblée sans
 un seul clou , et elle est soutenue par 28 piliers en bois massif ,les 4 piliers centraux représentent les 4 saisons ; la
 première couronne de douze  colonnes qui soutiennent  les panneaux du toit représentent les 12 mois de l'année , et la
 seconde couronne , les douze périodes de 2 heures qui composent la journée de 24 heures.. L'empereur arrivait au temple
 par une longue allée appelée pont aux marches vermillon ( Danbi qiao)  cf photo ci dessus en haut à droite.

              
 
   Dans ce Palais de l'Abstinence  (zhai gong)
   à chaque solstice d'hiver  , l'empereur fils du
   ciel  passait une nuit de jeûne dans ce palais
    avant de procéder le lendemain matin , aux
    sacrifices rituels sur l'autel du Ciel pour
   remercier les divinités  de la bonne moisson

 
   Les chinois adorent se faire photographier devant les sites et revêtir
   les costumes traditionnels.
 
           

   Construite en 1530 , la voûte Céleste Impériale  (Huangqiong) est un pacilloncirculaire en bois recouvert de tuiles bleues .
  surmontée d'une boule dorée à l'or fin .; elle était conçue pour recevoir les tablettes des dieux du Ciel et de la Lune après
  le cérémonial du sacrifice.
                                                                                                           
   A l'arrière  le mur de l'écho  ( huiyin bin ) particulièrement
   apprécié des enfants et touristes , forme une sorte de demi lune
   totalement hermétique le long de laquelle les sons se diffusent .
   Devant les marches menant à l'édifice les pierres au triple son :
   ainsi tout son produit sur la premère marche est reproduit 1 fois ,
    de la deuxième 2 fois et de la troisième 3 fois .
    La foule et le brouhaha  permanents empêchent bien souvent
    de s'en rendre compte , et mon essai  avec le concours de Li
    en laissant tomber des pièces sur la 3 ieme marche n'a pas été
    très concluant .
          

        
   Le tertre circulaire ou Autel du Ciel  (Yuanqiu ) constitue une sorte de pôle cosmique dans une représentation symbolique      autour du chiffre 9 . .Edifié en 1530 en pierre bleue , remplacée plus tard par la pierre blanche actuelle , l'autel se compose de
  3 terrasses lesquelles représentent : la Terre , le  Monde des mortels et le Ciel , séparées les unes des autres par 9 marches .
  Ces terrasses comprennent chacune 9 pierres et la plus hautes est ornée de 9 cercles de pierres. Le chiffre 9 revêt une
  une signification particulière dans la cosmogonie chinois , selon laquelle l'accés au monde céleste passerait par 9 étapes .
  Une tradition veut que de se poster sur la pierre centrale apportera la sérénité  et le bonheur à chacun  , imaginez les millier
  de personnes qui visitent chaque jour ce site  et qui essaient , comme moi , d'approcher  en vain cette pierre mytique .??? .
   Je n'ai donc pas trouvé la sérénité céleste .
 C'est sur ces autels que se déroulait la cérémonie du solstice d'hiver , au cours de laquelle on sacrifiait des animaux . Lors des
  catastrophes naturelles , cet autel servait également à implorer le monde céleste .


        

           
       
   Dans cet immense parc  près du temple du double cercle ,      serpente une longue galerie couverte  (changlang) où l'on
   peut s'intéresser aux jeux des joueurs de mah-jong , ou
   d'échecs chinois ou admirer  ceux qui s'adonnent à la pratique
   du  Taijiquan , aux exercices de qi gong et autres  gymnastiques , ou encore de chants , , de joueur de vieux violon chinois , de danse et le yo-yo avec les débuts peu prometteurs de
  Georges , sans oublier la promenade en cage du serin . C'est une découverte heureuse de la vie traditionnelle  des chinois , de
  leur sérénité et  calme au travers d'activités de détente et de traditions ancestrales .

  LES  HUTONGS        
                                                                                                                                                                                                                           
  HUTONG est  un mot  d'origine mongol  "hut ou hot " qui signifie " puits", il désignera par la suite les habitations
 traditionnelles  qui   entourent ces puits , source de vie aux temps anciens . Aujourd'hui , ce sont des quartiers  vivants , populaires  et  authentiques.   Les Hutongs sont le coeur de la capitale chinoise . Ces étroites ruelles typiques de la tradition urbaine chinoise  .  un mélange  d'ancien ( architecture, jardins,temples )  et de moderne ( antenne TV , parabole, Mercédès )  de populaire
 ( porte ouverte sur   arrière cuisine )  et d'international  ( sièges sociétés, clubs privés )

        
           
Fourmillant de marchés et de boutiques en tout genre , les hutongs forment un
réseau complexe  constitué de passages minuscules qui s'entrecroisent  dans un espace
très réduit . Chaque ruelle  peut comprendre une centaine de maisons , et les cours
à ciel ouvert pour la plupart , sont souvent disposées en enfilades et reliées par des
 galeries. Les principales voies  orientées nord-sud  et est-ouest quadrillent la ville .
 Chaque case de ce damier  était inervée par un lacis de ruelles; les maisons , quatre
 pavillons autour d'une cour formaient un espace clos autour du puits , et protégé d'un
 mur percé de rares ouvertures .Nul ne pouvant interdire l'accès d'un puits d'eau à son
 voisin .
Les pékinois adorent ces ruelles , qu'ils sillonnent à bicyclette en faisant tinter  leur  sonnette à chaque croisement . ( pas facile à manier le tricycle avec une charge à l'arrière ) Ramasage des ordures
   
     
Certaines cours sont fermées par un magnifique portail orné de caractères chinois ou de motifs religieux , les sculptures aux pieds
 des porches renseignent souvent sur le métier de ceux qui y habitent .
Si l'accueil  des gens est exrtaodinaire de gentillesse et de simplicité , il est à noter que ces gens vivent chichement , dans des
 espaces vraiment réduits après les divisions et sub-divisions de leur logement durant  la periode maoiste, avec un confort très
 spartiate , et  des sanitaires de quartier au fond d'une ruelle . Prendre un repas parmi eux est l'occasion unique de comprendre
 et goûter la vie quotidienne des pékinois .
      
        Ignorés par les programmes de construction des années 1960-1970 , les
    Hutongs n'ont  pas  non plus bénéficié de la croissance des années 1980-1990
    Malgré leur charme indéniable , beucoup de maisons sont vétustes ,cet habitat
    typique et culturel , est menacé par l'urbanisation croissante de Pékin , les
    autorités préfèrent  souvent remplacer ces maisons  par des buildings  ou des
    routes, le tout dans des conditions d'expropriation dramatiques , rasant un
    quartier sous un mois de délai , les démolisseurs commençant à tout casser
    avant même que tout le monde ne soit parti .
    Pour conserver la mémoire de ces quartiers  où  vive 1/4 de la population de
    Pékin , les autorités ont procédé à la réhabilitation de quelques quartiers.


    LES EMAUX CLOISONNES

               " L'or ne donnerait pas de dessins si merveilleux , aucun joyau ne brillerait de couleurs si variées "
      s'extasie  un maître de l'art devant  un cloisonné de Pékin  d'une grande finesse
        
 
   L'art du cloisonné  remonte au déluge en Chine ,on appelait les cloisonnés " ouvrages incrustés Ta Che"  qui était le nom chinois
   de l'Arabie durant le Moyen Age .  Introduite dans l'Empire du Milieu au 13 iem siècle , cette technique devint après une longue
   période de développement  ,  un art  typiquement chinois et pékinois .   
     
  Les  techniques  de l'émaillage  ont été introduite en Chine par les européens au XIV siècle
  la raison pour laquelle on les appelait à l'époque " les marquetteries du Pape des Diables"  

  L'artisan donne  d'abord une forme désirée à une plaque de cuivre rouge  pour former
   la base . On pose ensuite dessus , avec une pincette , des fils ou des bandes de cuivre
  : c'est le "  cloisonnage" qui constitue les traits du dessin  . Les bandes de cuivre  sont
  d'une épaisseur et d'une largeur différentes selon l'article à cloisonner . On peut  imaginer
  la patience et la dextérité  nécessaires pour aposer  une centaine de bandes de cuivre  
  nécessaires pour constituer un dessin  de un pouce carré  ( 2.54 cm )

  Les fils et bandes adhèrent  à la base à l'aide d'une colle à base de racines et de plantes .
  Après aspersion , on verse au tamis  , un mélange de poudre  d'argent , de cuivre  et de
  borax  sur l'ouvrage avant de soumettre  celui ci  à un petit feu.
   
      

Une pâte d'émail de différentes couleurs  garnit les cloisonnés au moyen d'un outil  semblable à une plume. Plusieurs cuissons
 sont nécessaires , tous les colorants n'ayant pas tous le même point de fusion, et en plus pour obtenir l'effet désiré il est souvent
  nécessaire d'appliquer plusieurs couches . L'ouvrage est ensuite poli à l'aide d'une pierre ponce  et du charbon de bois  sur un
  "tour" mû au pied  ; le polissage arasant  l'émail et les cloisons  . La colerette ou le pourtour  de la pièce est plongée dans un 
  bain d'or  dans   lequel on fait circuler un courant éléctrique  pour fixer l'or par électrolyse, preuve  de l'authenticité de l'ouvrage.
  La fabrication des cloisonnés est unique au monde et une exclusivité de Pékin
 
    Cet art fut florissant à l'époque de King Tai  ( 1450-1456) de la dynastie des Ming , et entraine
    une importante production de vaisselle en tous genres , ainsi que des objets rituels .
   
    Aujourd'hui la fabrication des cloisonnés  occupe  plus de 2000 artisans pékinois  , avec ses
     spécialistes en tracés de dessins et  techniciens dans l'application  de différents colorants
      ( + de 40 )  pour produire une graduation nuancée des tons . 
 
  
     
                                     
                                                           
        

 
    LE PALAIS  D'ETE    ( Yihe yuan )

    Situé à une dizzaine de kilomètres de la Cité Interdite , le Palais d 'eté  est uncomplexe de temples , de pavillons  et de
   palais impériaux disséminés  dans un immense parc autour du grand  lac  Kunming  (300Ha) et qui servait jadis de rédidence
  d'été aux familles impériales.
           
  Conçu au XII siècle ce Jardin pour cultiver l'Harmonie ou Palais dété a fait l'objet de nombreux agrandissements  ,
  notamment sous le règne de Qianlong  (1736-1796) ainsi qu'une importante resrauration , sous l'Impératrice Cixi ,  financée
  avec les fonds de la Marine . 
A côté du Pavillon pour écouter le chant du rossignol  (Tingli guan)  s'ouvre une longue galerie couverte  (changlang)
 de 750 m ; aménagée en 1750 , cette galerie est décorée de centaines de fresques  illustrant les mythes et légendes chinois .
         
Au bout de cette galerie , l'embarcadère du bateau de marbre  ( Shifang ) ,  l'impératrice Cixi  donnait des festins
         

Tout au long de cette promenade dans le jardin  , nous découvrons  la colline  de la Longévité millénaire ( Wanshou shan )
où se dressent le Pavillon des Fragances bouddhiques (Foxiang ge), lieu de culte thibétain  , et le temple de la Sagesse ,
 orné d'une multitude de niches renfermant des bouddhas étincelants .Au nord du palais s'étend le jardin de l'Harmonie
 vertueuse (Dehe yuan) et son théatre dans lequel l'impératrice Cixi , qui adorait les spectacles, serait apparue en Déesse de
  la compassion  et enfin le palais de la joie et de la longévité (Leshou tang)
         

   De petits bateaux pagodes à la proue en tête de dragon , vous feront traverser le lac  Kunming  pour atteindre  une petite
  ile reliée à la rive par un pont aux 17 arches en forme de perles , là où l'impératrice Cixi a fait créer un élevage hostréicole
  de perles  d'eau douce .
       

      Je ne pouvais pas mieux terminer ce séjour pékinois  avec mes deux amis du moment ; la merveilleuse  Mlle Li Weil  
  dite Laurence qui m'a servi de guide et l'ami Chang notre chauffeur qui m'a donné des sueurs froides sur les routes chinoises,
   sans déguster à la chinoise ,  sur les bords du lac Kunming, un repas typique 
et très épicé , des écrevisses  à la sauce chinoise
   muni de gants alimentaires tu décortiques comme tu peux les écrevisses , et tu craches sur un coin de table des équilles ...!!!!
   Bon appétit ...!!! mais c'était tout de même vachement bon  .
                                                                                                            Un grand merci à tous deux .


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